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Un logiciel de traitement photo gratuit et très puissant

Introduction

Passionné  de photo,  j’avais, il y a quelques années, réalisé pour mon compte personnel, des tests de logiciels de traitements photos afin de gérer, cataloguer, traiter, ou éditer les nombreuses photos stockées sur mon PC.

Pour cela j’avais eu l’occasion d’en tester pas mal et croisé des softs qui m’avaient impressionné mais non retenu car des softs qui sont capables de combler tous mes besoins … un package de divers modules en quelque sorte, et bien il  y en a très peu, et le peu qu’il existe principalement en gratuit, ont des lacunes que je ne pouvais accepter, d’où mon choix final de logiciels payants comme ACDSee pro, puis LightRoom.

J’ai donc ré-installé le logiciel Rawtherapee qui m’avait agréablement surpris par ses possibilités de traitement (hélas uniquement de traitement), afin de vérifier s’il avait évolué en espérant l’intégration d’autres modules comme la gestion bibliothèque, mais force était de constater que ce ne fut pas le cas et donc dû reprendre, par pur curiosité, mes recherches afin de voir si un tel logiciel pouvait exister en gratuit.

C’est donc durant cette recherche que j’ai découvert après un survol rapide le logiciel DARKTABLE, un logiciel incroyable de capacité, avec aussi étonnant que cela puisse paraître, la présence de modules indispensables pour moi:

  • un module de gestions de bibliothèque nommé : Table lumineuse
  • un module de développement nommé : Chambre noire

mais également (activable dans paramètres/raccourcis/vues):

  • module de capture (APN connecté sur PC, permettant la capture à la volée)
  • module geolocalisation (cartes)
  • et module diaporama

Gratuit et sans limitation, avec pour autre avantage d’être totalement compatible sous Linux, macOS et Windows, un must dans le genre pour ceux qui ne se sentent pas prêt à  dépenser plus de cent euros pour le traitement photos.

A noter que je n’avais pas pu le tester lors de mes précédentes recherches étant donné qu’il n’existait pas de version windows au moment désiré, il y a donc 3/4 ans. Je ne vous dis pas mon excitation lors de cette découverte car lu pas mal de critiques positives d’utilisateurs passionnés de photographie sous environnement  linux et frustré de n’avoir pu le tester.

Darktable pourrait en dérouter beaucoup lors des premières utilisations car complexe il faut bien l’avouer, normal avec ce type de programme, car il est difficile de faire simple lorsqu’on veut approfondir ses travaux de traitement, mais avec un peu de bonne volonté et un zeste de motivation, rien n’est impossible, et ce soft se laisse assez facilement dompter.

Pour que vous puissiez découvrir une partie de ses possibilités voici en images l’interface utilisateur qui en dit long sur les capacités de la bête.

L’interface utilisateur

Table Lumineuse

Cette fenêtre vous permettra :

  • d’importer vos photos,
  • d’organiser images et photos,
  • de les taguer : rajouter des mots clés, des labels de couleurs, de les noter par étoiles.
  • d’afficher les informations (exif) de la photo sélectionnée
  • de zoomer dans la table (ou nom)
  • de grouper les images (et dégrouper en un clic)
  • de copier, d’enlever, de déplacer, de cloner, de réinitialiser, …
  • Editer les données exif
  • insérer les donnees de géolocalisation
  • exporter la ou les photos sélectionnées
  • Filtrer les photos (un ou multi-filtres)
  • accéder aux paramètres généraux.

Panneau vierge (première utilisation)

Ci dessous, une vue lors de la première ouverture du soft avant import de vos collections de photos.

Le panneau d’importation et ses options

Avant de débuter avec Darktable, il va vous falloir importer des photos soit par le systeme de sélection des disques interne ou externe, mais également de vos APN (Appareils Photos Numériques).

Comme d’habitude, prenez le temps de bien paramétrer les options avant de procéder à l’import, mais nullement une obligation.

Attention de décocher s’il y a lieu l’option ignorer les fichiers jpg sans quoi vous risquez de ne pas importer grand chose dans le cas ou vous ne travailler pas avec le format RAW. Mais ne perdez pas à l’esprit que le soft est un  logiciel principalement conçu pour les fichiers au format RAW le module de développement lui étant, non pas réservé, mais fortement conseillé. Dans le cas contraire, pas de stress, les modules dédiés au format RAW, seront désactivés à la base et sans aucune possibilité de les forcer en « activés ».

Pensez également à cocher l’option importer récursivement afin d’importer les sous-dossiers si besoin.


Aperçu durant l’import

Regarder en bas à gauche de la fenêtre la barre de progression de l’import et les étiquettes en cours d’affichage dans le panneau du milieu. Ici en zoom faible, afin d’afficher le maximum de photos.

L’affichage progressif est assez lent, mais vu le nombre, env. 1000 rien que pour ce dossier, c’est un peu normal. Surtout qu’une fois chargé, l’affichage, même après fermeture du programme est vraiment rapide à l’ouverture, et pas de plantage sur les quelques semaines d’utilisation. Le seul problème et pas trouvé de solution à ce jour, c’est la détection de mon APN Canon 5D Mark III qui ne me permet pas d’effectuer des import à la volée, mais pas vraiment un soucis pour moi carte j’ai l’habitude d’utiliser un lecteur de cartes externe. Par contre très pénélisant lors de l’utilisation du module « capture » de Darktable (que je n’ai donc pu tester, que ce soit sur mon portable ou sur mon PC fixe). Dommage, mais pas insurmontable pour la poursuite du test!

Vue complète après import.

Même si les fenêtres qui composent la vue bibliothèque sont figés (pas de possibilité de réaménagement des diverses fenêtres), la vue générale est malgré tout très intuitive et agréable à l’utilisation.

Astuces : Pour faire disparaître les panneaux principaux du haut, du bas, de gauche ou de droite pour laisser plus de place aux miniatures, il vous suffit de cliquer sur les petits triangles, placés au centre de  chacun des côtés

  1. Icône G : grouper/dégrouper
  2. Icône de surimpression (l’étoile) : En standard sur les étiquettes de la table lumineuse, les notes étoilées (et la croix de sélection rejet) ne sont apparentes que lors du passage de la souris sur l’étiquette. Pour les activer toutes en base, il vous suffit de cliquer sur cette icône pour activer ou désactiver l’affichage sur toutes les vignettes.
  3. icône roue dentée : accès aux paramètres généraux de darktable. Nous y viendront plus en détails dans un des paragraphes ci-dessous.
  • Lors du tri des photos, si vous souhaitez rejeter une des photos importée le raccourci clavier R et fait pour vous. Une petite coche rouge apparaîtra en bas et à gauche de l’étiquette sélectionnée.

L’accès direct aux outils de marquage (en bas de la fenêtre)

Aperçu après l’import

Une vue après import des vignettes (un peu plus zoomé que je ne l’avais fait précédemment, et des informations sur la gauche, de la photo sélectionnée. Pas super esthétique comme présentation, sur ce point je lui préfère Rawtherapee, mais très efficace. Le programme nous montre l’indispensable pour ce type de vue (informations, filtre de sélection performant, notations standard (couleurs, label, étoiles) …  il va droit au but et le fait très bien. L’indispensable est bien là!

  • Toujours dans cette fenêtre, un truc sympa, c’est le raccourci clavier (CTRL + Z) vous permettant de zoomer dans la miniature sélectionnée mais également de faire apparaître les zones de mise au point … sympa!

Les divers panneaux

Panneau de gauche

Le panneau d’importation utilisé pour l’import des photos, provenance disque interne, externe, mais également de vos APN .

Les filtres d’affichage très puissant permettant la multi-filtration par la possibilité d’affiner la recherche en cumulant les filtres (et/ou/sauf). Pas facile au début, mais une fois la méthodologie comprise, on arrive à des résultats d’affichage très fins et peu compliqué en définitive.

Le module collections recentes permet le rappel des filtres utilisés

Les présélections de filtre  intégrés et fourni en standa est conséquente et simple d’emploi. Ils permettent de présélectionner par :

  • pellicule, dossiers, boîtier, tag, date, date/heure, historique, labels couleur, titre, description, auteur, diffuseur, droits, objectif, focale, ISO, ouverture, nom de fichier, géolocalisation, copie locale.

Comme vous pouvez le constater, il y a de quoi affiner sa recherche.

 

 

 

 

 

 

Le panneau Informations de l’image

Vue détaillé des informations de la photo sélectionnée.

Le panneau de filtrage

Positionné en haut des miniatures, il filtre l’affichage en fonction des critères sélectionnés: date/heure, label, couleur, groupe, chemin

Le panneau paramètres

Pour l’ouvrir il suffit de cliquer sur l’icône roue dentée présent en haut des miniatures.

Il intègre 5 onglets de configuration, le premier de la liste étant :

L’onglet Options d’interface

Options d’interface suite

L’onglet fonctionnement

L’onglet option de session

L’onglets raccourcis

C’est sous cette onglet que vous avez la possibilité de récupérer les raccourcis clavier des divers actions du soft ou bien de les modifier.

Onglets raccourcis (suite)

Onglets raccourcis (suite)

Onglets raccourcis (suite)

L’onglet Pré-Réglages

Lorsque l’on survole les diverses  modules présents dans les pré-réglages  ci-dessous, de plus en vue non éclatée, on sait que les concepteurs ne se moquent pas des utilisateurs et qu’ils nous mettent à disposition une foultitude d’outils de développement … ça ne rigole pas.

Les accès rapide aux miniatures pour les fonctions :

  • Sélection,
  • développement,
  • images sélectionnées,
  • styles,
  • mots clés,
  • éditeur de métadonnées,
  • export
  • et géolocalisation.

   

   

  

   

La Chambre noire

C’est la fenêtre la plus intéressante et la plus complète, mais également la plus complexe du programme. Il est préférable d’avoir quelques bases minimums, pour s’y sentir à l’aise. A savoir qu’il n’y  a pas de module automatique de développement comme dans certains softs (et très rarement conseillé de l’utiliser).  Les novices risquent d’être dépassés par tous ses outils sans explications ou procédures d’utilisation, mais en se renseignant sur le web (pas mal de tuto), en regardant les petites formations que l’on trouve sur youtube, les novices pourront s’y retrouver sans trop de problème, il faut juste être motivé et patient.. Pour se lancer, je vous conseille les tutos de carafife assez bien réalisée. Le lien vers ses tutos vidéos

L’accès à la fenêtre

Pour y accéder, rien de plus simple, soit du menu en haut à droite de la fenêtre principale, soit directement en cliquant sur la miniature à développer.

Le panneau défilant ou bandeau

Vous permet de passer de l’une à l’autre des photos lors du développement.

C’est le seul panneau que j’ai pu redimensionner du programme. Mais comme je le disais précédemment, l’affichage est tellement bien conçu que cela ne m’a absolument pas gêné (écran 24 pouces) durant l’utilisation du programme.

Astuce : pour faire disparaître momentanément ce bandeau 2 possibilités :

  • clic sur icône triangle présent sous le bandeau
  • soit le raccourci clavier : CTRL + F

Vous pourrez également noter vos photos à cette endroit tout comme en mode table lumineuse (note chiffrée, label couleur, rejet photo) et utiliser les mêmes raccourcis clavier

Astuces : Les raccourcis clavier liés aux miniatures (image ci-dessus) (singe pris sur le site d’Angkor au Cambodge)

  • 0 – 5  évaluer les images par étoile(s) (note: ne fonctionne pas chez moi, mais le raccourcis semble bien exister).
  • Définir par couleur : F1 rouge, F2 jaune, F3 vert, F4 bleu, et F5 violet
  • CTRL + R : rejeter l’image (pour désactiver re-cliquer sur la croix qui s’affiche (voir image ci-dessus)
  • Pour copier l’historique de développement : sélectionner le cadre de l’image en miniature, puis CTRL + C  (très pratique)

Ce dernier raccourci est bien pratique pour récupérer les diverses action de développement d’une image pour la reprendre sur une autre ayant un besoin de développement identique.

Le panneau de gauche

Instantanés

Ce module me plaît beaucoup car il permet, tant que vous restez dans la vue chambre noire, de faire un instantané par simple clic sur bouton »prendre un instantané » et ainsi d’enregistrer son travail et ses corrections en cours, mais surtout de pouvoir les comparer en live dans une vue cindé de la fenêtre principale. Perso je trouve cela très judicieux et bien utile en flux de travail pro.

Ci-dessous j’ai enregistré , par clic sur prendre un instantané lors de l’affichage de l’original, ainsi qu’après avoir activé et utilisé le module monochrome. A noter que les noms des instantanés sont retransmis automatiquement … rien à noter, vous cliquer … c’est retranscrit! c’est judicieux et pas limitatif dans son utilisation, n’hésiter donc pas a en abuser!

En sélectionnant dans la mini fenêtre instantané l’opération monochrome dans le cas ci-dessous, la fenêtre se partage automatiquement pour vous monter le rendu avant après. La barre de séparation peut également, à la volée, être déplacée (glissée) sur la gauche ou droite afin de vérifier/comparer sur plus de surface le rendu sélectionné. Super!

Astuce :  Sur le trait de séparation, s’affiche une flèche de rotation que l’on ne distingue pas très bien sur l’image ci-dessous, mais qui permet de passer en séparation horizontale ou verticale à la volée.

Les icônes en bas à droite (de gauche à droite) :

  • activer/desactiver les zones sur/sous exposée (RAW) avec options
  • activer/desactiver les zones sur/sous exposée (autres formats)
  • activer/desactiver l’épreuvage écran. Cela permet de prévisualiser votre image rendue en utilisant un profil d’imprimante afin de se rendre compte des couleurs lors de l’impression finale.
  • activer/desactiver vérification gamut. Cela met en évidence en cyan tous les pixels hors gamut conformément au profil d’épreuvage sélectionné.

Historique

C’est grâce à ce module que vous pourrez rapidement annuler ou retourner sur vos pas lors du développement.

Attention malgré tout car lors d’une sélection très en deçà de l’actuel dans la pile historique, si vous vous décidez de modifier celui-ci, toutes les modifications affichées au dessus de la pile historique, toutes les suivantes seront annulées… normal, mais autant le savoir.

Pipette

Afin de récupérer des échantillons de couleur dans l’ image, en mode point ou zone.

Mots-clés

Comme son nom l’indique c’est à cette endroit que vous pouvait intégrer les mots clés qui seront associés à votre image (xmp).

Astuce : Nul besoin de sélectionner cette fenêtre durant vos travaux de développement, car vous pourrez à tout moment par raccourci clavier CTRL + T, entrer vos mots clés dans la mini fenêtre centrale qui va s’ouvrir en bas de l’image en les séparant par une virgule.

Informations de l’image

Comme son nom l’indique toutes les informations utiles EXIF

Gestions des masques

C’est ici que vous retrouverez les masques créé au développement. Vous pourrez en créer d’autres, les renommer, les modifier, voir les supprimer.

Le panneau de développement et ses modules

L’historigramme

En haut de la fenêtre vous pouvez apercevoir l’histogramme des niveaux de lumière de l’image développée représentant les trois canaux RGB de l’image sélectionnées.

En passant la souris sur l’histo, vous aurez la possibilité d’activer/desactiver les canaux RGB sur lequel vous souhaitez travailler, tout comme le petit icône courbe qui vous permettra de basculer entre :

  1. en mode histogramme mode linéaire,
  2. en mode logarithmique
  3. ou en mode forme d’onde.

Les groupe de modules

C’est là que tout ce joue, et le gros du pavé.

Bien évidemment je ne vais pas décrire un a un chacun des modules, car il me faudrait bien plus qu’un article pour le faire et il faudrait déjà que je sois  assez à l’aise avec le produit pour en tirer toute la quintessence, et vous la transmettre, c’était pas le but de mon article. Mais à la lecture de critiques d’utilisateur du module de développement, cela laisse auguré un produit de qualité, et vu mes quelques tests, cela ne me surprend pas!

Ci-dessous un aperçu des possibilités et vous réserve en fin d’article quelques liens qui vous permettront d’aborder le sujet avec plus d’aisance que je ne peux le faire pour le moment.

La liste des 61 modules sélectionnables à ce jour (version 2.4.1)

  1. correction des couleurs
  2. correction des objectifs
  3. correction des taches
  4. correction du profil d’entrée
  5. courbe de base
  6. courbe des tonalités
  7. dématriçage
  8. effet Orton (adoucir)
  9. égaliseur
  10. exposition
  11. faible lumière
  12. filigrane
  13. filtre dégradé
  14. filtre passe-bas
  15. filtre passe-haut
  16. grain
  17. homogénéisation
  18. exposition
  19. faible lumière
  20. filigrane
  21. filtre dégradé
  22. filtre passe-bas
  23. filtre passe-haut
  24. grain
  25. homogénéisation
  26. inverser
  27. liquéfier
  28. lumière d’appoint
  29. lumière d’arrière-plan
  30. mappage des couleurs
  31. mappage global tonalités
  32. mappage tonalités
  33. mise à l’échelle des pixels
  34. mixeur de canaux
  35. monochrome
  36. niveaux
  37. ombres et hautes lumières
  38. orientation
  39. pixels chauds
  40. point noir/blanc raw
  41. profil de couleur d’entrée
  42. profil de couleur de sortie
  43. recadrer et pivoter
  44. reconstruction des couleurs
  45. reconstruire hautes lumières
  46. réduction du bruit (bilatéral)
  47. réduction du bruit (non-local)
  48. réduction du bruit (profil)
  49. réduction du bruit RAW
  50. renforcer la netteté
  51. rotation des pixels
  52. suppression de la brume
  53. suppression des franges
  54. suppression des franges
  55. table correspondance couleurs
  56. velvia
  57. vibrance
  58. vignetage
  59. virage partiel
  60. zones
  61. zones de couleurs

Pour les afficher dans la fenêtre principale du module de développement, il suffit de les sélectionner sous l’onglet « plus de modules » en bas à droite de la fenêtre » , puis de cliquer 2x sur les modules que l’on souhaite rajouter .

En standard, le module est représenté en sous-modules  et par des icônes en en-tête du module de développement comme on peut l’apercevoir ci-dessous.

De gauche à droite:

  • affichage des modules actifs
  • affichage des favoris (tous, non catégorisé)
  • module de base
  • modules de tonalité
  • module de couleur
  • module d’amélioration
  • et les groupes d’effets

Ci-dessous un exemple du module de base ouvert avec option de fusion « masque dessiné ».

Pour ceux qui connaissent on voit immédiatement que l’on a affaire à un module très puissant et peu de limitation comparé aux ténors voir plus large dans ses fonctions. Pour effectuer certaines modifications sur lightroom par exemple il faudrait poursuivre son travail dans photoshop , ici le module, pour certaines modifications, le programme permet d’aller plus loin sans devoir sortir du soft.

A noter que chaque modification qui sera effectuée sur un des modules de développement sera enregistré automatiquement comme un élément de l’historique. Les modifications sont enregistrées dans un fichier de base de données (XMP) lié à l’image modifiée.

Autres modules

Survol rapide des autres modules.

Module capture

Réserver à la photo en studio, ce module permet de connecter et de visualiser directement en visée directe sur son appareil, ses prises de vue en live sur son portable (ou PC Fixe). Personnellement je ne peux donner d’avis objectif sur ce module car je n’ai pu connecter mon Canon 5D Mark III sur Darktable ni avec mon PC portable MSI, ni avec mon PC fixe. Ce module semble selon les utilisateurs assez complet puisqu’il permet en plus de réaliser des captures de prise de vues, de piloter le boitier (Iso, ouverture, vitesse d’obturation …), d’enclencher un retardateur , etc

Module carte

Géolocaliser de ses images sur une carte

Module diaporama

Le module lance le diaporama des images de la bibliothèque en cours (photos filtrées ou non filtrées)

CONCLUSION

Comme vous avez pu le constater, on a à faire à un logiciel qui peut sans hésiter entrer en concurrence avec les ténors du marché comme Lighroom, capture one,  ou ACDSee pro. L’habillage du soft n’a peut-être pas l’élégance des autres softs énoncés, mais le moteur est lui très performant. Y a de quoi s’amuser et se faire plaisir, surtout à ce tarif … c’est à dire AUCUN puisque totalement gratuit.

Par contre pour les néophytes, il est bien évident qu’il faudra se bouger , car ce n’est pas évident au premier abord de connaître la procédure de développement d’instinct sans n’avoir aucune base en traitement photo, si on veut aller plus loin … Y a du boulot, mais franchement vu ce que j’ai pu en voir en quelques jours, c’est pas inaccessible, voir pour ma part même plus intuitif qu’un lightroom qui nous force l’accès aux modules d’une façon pas toujours très logique pour ma part.

Une petite parenthèse concernant le programme lightroom :

Il y a quelques mois (-6 mois), je me suis décidé à acheter la version Lightroom CS6 en complément de mon soft favori c’est à dire ACDSee pro ultimate, car à force de s’entendre dire que c’est le meilleur soft du monde dans le domaine, j’ai souhaité m’en rendre compte par moi même en passant à l’achat.  Il est vrai que pour moi, j’ai encore beaucoup de mal  et après plusieurs mois en sa compagnie, je suis toujours septique sur son utilisation que je trouve bien moins intuitive que ACDSee pro.

A voir avec le temps si mon opinion changera et pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai fait l’acquisition, vu la complexité du programme (je parle bien de lightroom) des 2 bibles conseillées pour ne rien manquer :

  • Lightroom 6/CC Pour les photographes
  • et Lightroom 6/CC par la pratique. A suivre ….

Les liens

Un des sites les plus intéressant pour apprendre bien plus sur le programme Darktable : le site de photodosm

editeur_pdf

 

Le manuel utilisateur français

227 pages de descriptions sur les diverses interfaces utilisateur ainsi que sur les principaux modules de développement du soft. modules

 

La page de téléchargement du logiciel Darktable

(Toutes versions : Linux, iOS, Windows)